Teinter ses vêtements à la maison

Le fait que la couleur reste ou non dans le vêtement dépend fondamentalement de la qualité du colorant du tissu et du processus de teinture et d’impression. Chaque fibre a des colorants qui lui sont plus adéquats, par exemple, il existe un colorant pour le coton, un autre pour la laine et un autre pour la soie. Après avoir teinté les vêtements, les usines les soumettent à un processus de fixation du colorant par rayons infrarouges.

Une fois qu’on utilise le vêtement, sa couleur peut varier. D’une part, comme on le ait bien, il est affecté par les rayons du soleil (de fait, il n’est pas conseillé de sécher les vêtements au soleil parce qu’ils peuvent perdre leur couleur, par contre on peut les sécher à l’ombre). D’autre part, le lavage influe aussi sur la couleur. Pour être sûr à 100% de ne perdre la couleur, on peut laver le vêtement à froid.

De nos jours, on trouve sur le marcher de TRES BONS produits pour teinter les vêtements. Il faut particulièrement porter l’attention sur la couleur et sur le type de tissu que l’on va teindre. Logiquement on teint toujours d’une couleur plus foncée que l’originale et on s’assure que cela vaut vraiment la peine de teindre le vêtement (vérifier l’état du vêtement, s’il est très vieux ou usé). Le vêtement qu’on va teinter doit être propre.

Habituellement, le mode d’emploi est écrit sur la boîte. Normalement on peut teindre le vêtement à la main (dans une bassine) ou à la machine. Je vous conseille de le faire à la machine : la fixation de la couleur est plus sûre grâce à l’action mécanique. En général il faut faire deux lavages : le premier seulement avec le colorant (à 60º, avec 1kg de gros sel) et le deuxième, une fois que le vêtement est teinté, avec un peu de détergent. Je vous conseille d’ajouter un peu de vinaigre dans le deuxième lavage, pour aider à fixer les couleurs (on peut le mettre dans la partie réservée à l’adoucissant)

(Une partie de ces informations vient du livre Lavado y Cuidado de Ropa y textiles, « Lavage et soin des vêtements et textiles », de Lourdes Sousa, Esdai)